- cacarder
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• 1613; onomat.♦ Rare Crier, en parlant de l'oie. « On entend cacarder les oies vigilantes » (Renard).⇒CACARDER, verbe.[En parlant de l'oie] Crier. ... des oies grasses qui (...) cacardaient toute la bêtise du monde (H. BAZIN, L'Huile sur le feu, 1954, p. 150) :• Une poule, d'un cri bref, rappelle ses petits, et on entend cacarder les oies vigilantes d'une basse-cour à l'autre.RENARD, Histoires naturelles, 1896, p. 252.— P. ext. [En parlant du canard, etc.] Il [un canard mandarin] est représenté [en bronze] cacardant avec l'avancement tortillard de son cou (E. DE GONCOURT, La Maison d'un artiste, 1881, p. 271).Rem. On rencontre dans la docum. a) Cacardement, subst. masc. Cri de l'oie. Les gloussements, les cacardements, les roucoulements, tous les caquetages gazouillants des bêtes (E. et J. DE GONCOURT, Manette Salomon, 1867, p. 26). b) Cacardeur, adj. Qui cacarde. L'écho des battoirs et des laveuses et des canes cacardeuses (R. ROLLAND, Colas Breugnon, 1919, p. 67).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1613 (Louis Gruau d'apr. DG), attest. isolée; repris en 1820 (LAV.). Formation onomatopéique à partir du cri de l'oie (NYROP t. 3, § 22). Fréq. abs. littér. :1.
BBG. — DELAMAIRE (J.). À l'écoute de la voix des bêtes. Vie Lang. 1971, p. 532.cacarder [kakaʀde] v. intr.ÉTYM. 1613; repris en 1820; formation onomatopéique; → Couin-couin.❖♦ Rare. Crier, en parlant de l'oie.1 (…) on entend cacarder les oies vigilantes d'une basse-cour à l'autre.J. Renard, Hist. nat., 1896, p. 100.♦ Par métaphore (au p. p., supposant un v. tr. non attesté) :2 Avec ses yeux cuits persillés de cils ras, son gros foie d'oie balancé sur des pieds plats, sa voix cacardée du fond de la gorge, Madame Daroux manquait d'allure et le savait.Hervé Bazin, Cri de la chouette, 1972, Grasset, p. 50.❖DÉR. Cacardement, cacardeur.
Encyclopédie Universelle. 2012.